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SΜΑSΗ CUΤ ΡΒ

Le difficile equilibre entre securite et protection des donnees
Georgios Tsaousis

Εκδόσεις
Νομική Βιβλιοθήκη

ISBN: 978-960-622-424-9
Σελίδες: 416
Σχήμα: 17 x 24 εκ.
Εξώφυλλο: Χαρτόδετο
Ημερομηνία έκδοσης: 2018

Τιμή | 52.2 €

προσθήκη στο καλάθι

 

Confronté à sa propre violence, voire aux forces de la nature, l?homme n?a cessé d?exprimer un besoin, celui d?être rassuré et protégé. Ainsi le droit à la sécurité est dès la création des sociétés organisées un principe primordial de leur existence. Depuis les attentats du 11 septembre 2001 la question de la sécurité préoccupe fortement l?actualité politico-médiatique. La mise en place de politiques de sécurité performantes est un objectif qui excite les foules, un facteur qui renforce l?exécutif. Cet objectif est caractérisé comme « besoin social impérieux ». Toutefois sur le plan purement textuel le droit à la sécurité n?apparaît pas d?une façon explicite comme norme constitutionnelle. La sécurité usant des techniques les plus avancées exige, sur le plan juridique, une adaptation du droit à l?ère numérique. Les systèmes de vidéosurveillance, les téléphones portables, la toile et les fichiers automatisés constituent les nouvelles armes de l'appareil policier. A ce titre le traitement des données représente le noyau dur des nouvelles orientations de sécurité. Toutefois l?utilisation des nouvelles technologies pour des raisons liées au maintien du bon ordre nécessite également un autre devoir: le respect des libertés fondamentales préoccupation manifeste du droit. Pour autant, la surestimation des politiques de sécurité et la prolifération des mesures sécuritaires sont susceptibles d?entraîner une certaine dégradation ou un affaiblissement du droit à la protection des données principe fondamental du droit de l?UE dès l?adoption du traité de Lisbonne. Face à ce défi, le droit cherche un juste équilibre entre vie privée et sécurité. Certes, l?équation est ancienne, mais ses modes de résolutions évoluent en raison des innovations technologiques, qui se rient des frontières et mettent à mal le principe de souveraineté territorial inhérent à l?Etat. Les droits nationaux, supportent également mal cette abolition des frontières. La comparaison, des ordres juridiques grecs et français, avec certes leurs différences, en sont de belles illustrations notamment dans le cadre de l?UE où la sécurité nationale en demeurant de la seule responsabilité des Etats membres crée des disparités entre les législations nationales. Dans cet environnement les AAI de protection des données des pays comparés se trouvent à la marge, captives dans des cadres juridiques précis. Seule le juge reste pour faire le contrepoids face aux abus des services policiers. Dans l?état actuel des traités constitutifs, la protection des données traitées à des fins policières par la juridiction luxembourgeoise est impossible. Ainsi la Cour EDH constitue la seule juridiction européenne dotée d?opérer une conciliation des deux exigences fondamentales: maintien de l?ordre public et protection des données. En effet, elle n?exerce qu?un contrôle de proportionnalité des mesures appliquées. Ainsi, l?établissement d?un juste équilibre au moins au sein de l?UE conduit in fine le droit à s?orienter vers la mise en œuvre d?une approche unique des politiques de sécurité à travers d?une éventuelle révision des traités.